Dopage précoce

Une étude conduite en 2005 en région Lorraine par le Dr Patrick Laure et publiée dans le British Journal of Sports Medicine, révèle le triplement sur quatre ans du nombre d »adolescents de 11 à 15 ans utilisant des substances dopantes. Ces données excluent évidemment les substances prescrites dans un cadre thérapeutique et concernent des produits interdits en France : salbutamol (45,5%), corticostéroïdes (10,2%) et cannabis (6,3%) arrivent en tête, 38% des jeunes concernés disant recourir à d’autres agents stimulants ou anabolisants. La fréquence des prises est également en augmentation, puisque la consommation hebdomadaire passe de 15% en 2001 à 38% en 2005. Des liens sont notés entre ces consommations et la prise d’alcool ou les pratiques sexuelles à risque. 44% des jeunes interrogés pensent que les produits dopants leur ont déjà permis de remporter une compétition. Ces informations inquiétantes démontrent une fois encore que la recherche de la performance ne fait pas bon ménage avec la santé des adolescents.

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