Sports et violences en Europe

Si le sport est présenté par certains comme une passion, une source d’épanouissement, un moyen éducatif favorisant l’insertion et permettant parfois l’intégration, il est aussi, simultanément ou successivement, déraison et violences. Incivilités, violences morales, verbales et physiques, attitudes et propos racistes et xénophobes, dopage, corruption, affairisme et politique s’y mélangent. Mais peut-il en être autrement ? Le sport est une activité sociale « comme une autre ». A ce titre le sport doit-il et peut-il être meilleur que le reste de la société ?

En dressant les aspects négatifs du sport, il ne s’agit nullement de vilipender celui-ci dans un esprit moralisateur mais plutôt de pointer les dérives, pour mieux les connaître et s’en protéger. Car, paradoxalement, ce sont les violences et les dérives du sport qui ont fourni la base à un premier projet européen commun dont l’objectif est de tenter de préserver un espace éducatif et ludique afin que nos enfants puissent s’y épanouir mais aussi de favoriser un moyen de convivialité, d’échanges interculturels et de paix.

Le positionnement européen de cette lutte, initiée par le Conseil de l’Europe et ses 45 états membres, renforcée par le soutien de la Commission européenne et du Parlement européen, a conduit progressivement à la définition d’un modèle du sport européen plus égalitaire et plus solidaire. Cependant, reste en suspens une dynamique qui traverse l’Europe et plus largement le reste du monde : le poids du politique face à l’économie…

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